J’ai longtemps dessiné dans des ateliers à Paris , à Montréal . J ‘aimais dessiner des chevalets entremêlés , des natures mortes, dessiner dans la rue des immeubles , des allées ombragées dans les parcs l’été . Seule, je gribouillait du papier, quand jetais enfant dans ma maison de campagne, aussi mes souvenirs que j ‘ai gardé quand j ‘habitais à Paris avec mes parents. Beaucoup plus tard je continu à trouver l ‘inspiration dans mon appartement à Montréal , et maintenant là ou je vis Courbevoie. Le dessin ou la gravure a toujours été mon meilleur moyen d’expression la où je me sens libre.
J’ai découvert la gravure à » l’Union des Arts Décoratif ‘MAD ‘enseigné par Jean Claude Reynal il y a près de 40 ans , depuis que j’ ai découvert ces techniques, je ne m’ennuie jamais a découvrir quelque chose que je ne pensais pas…
La profondeur du trait que procure la gravure me pousse a créer . Une morsure creusée par l’acide permet de composer mon œuvre et de juxtaposer les morsures successives que procure l’eau – forte ou l’aquatinte…
La gravure plus encore que le dessin, m’apparaît à mes yeux comme un lieu de dialogue avec « ce qui arrive », l’inattendu qu ‘on accepte, que l’ on accueil ou que l’on repousse, au premier trait engagé .
Le trait qui laisse une trace sur la plaque de métal, par la de pointe – sèche, ou par un trait naissant du mordant de l’acide permet de construire peu a peu une œuvre. J’apprécie le combat qui existe entre la main qui grave qui faut maîtriser , la main qui est à la fois délicate ou violente afin de trouver la justesse qui convient le mieux a cette future gravure.
Depuis longtemps je travaille avec la technique de l’eau- forte et l’aquatinte. Mais de plus en plus souvent j ’emploie la technique de la manière noire qui se fait avec un berceau et qui donne un très joli noir profond. Cet outil a des toutes petites pointes métalliques qui gravent des points sur le métal., il faut le bercer pour qu il fasse son effet. Comme l ‘aquatinte avec la résine sur une plaque avec le mordant . J’utilise aussi la pointe sèche ,un outil pointu qui grave directement sur la plaque de métal. Accompagnées de tous ces techniques riches, je trouve mon imaginaire et l’ inspiration dans les rues avec ses belles architectures ,ou encore l’intime d’un espace intérieur m’apporte l’ inspiration. Comme la série des miroirs que j’ai travaillé pendant longtemps Et parfois je me laisse porter par une composition d’ un paysage ou d’une nature morte. Un long séjour au Canada comme le Québec m’a apporté des inspirations que je n’attendais pas. Le centenaire de la »Grande guerre » m’a inspiré a en faire quelques clichées. Actuellement je prépare une série sur des paysages aux bords de mers et j essayerais de parler d’un changement climatique…
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J’aime la gravure parce qu’elle se regarde jusque dans les moindres détails. Au fil du temps on découvre toujours quelques- choses de nouveau dans une gravure .
J’aime dans l’ensemble les étapes minutieuse, inattendues que me demande cette discipline, Les noirs profonds laissant s’exprimés sont a retenir.
Je continue a pratiquer cette discipline comme l ‘encre et l’aquarelle les deux mélangés , ou je peux m ‘exprimer librement et continu a m’apprendre des choses. J’aime le dessin , donc des choses précises, une certaine sophistication me plaît dans la gravure.
J’aime son style .